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Dernière modification: November 01, 2011

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Aux fins de surmonter certaines des difficultés de l’intégration des programmes d’appui aux survivantes dans le système de santé, il a été élaboré dans divers pays de par le monde plusieurs modèles qui fournissent à celles-ci des services spécialisés.  Ces programmes peuvent être implantés dans des établissements de santé ou au sein de la communauté concernée. Quoi qu’il en soit, ils sont caractérisés par le fait qu’ils ciblent spécifiquement le problème de la violence à l’égard des femmes et des filles.

Leçons à retenir : Un examen entrepris au Royaume-Uni a noté que même lorsqu’il existe des services spécialisés pour la prise en charge des agressions sexuelles, il y a généralement certaines régions du pays considéré où les prestations de services sont considérablement moins bien organisées (End Violence against Women and Equality and Human Rights Commission, 2007). C’est là un reflet de cette réalité que la plupart des pays en sont encore au stade d’une réalisation progressive du droit d’accès à des services de santé de qualité dans les cas d’agression sexuelle, compte tenu des ressources nationales disponibles et des cadres législatifs appropriés en place.

Dans les pays à revenu intermédiaire et à faible revenu, les centres d’aide aux victimes d’agressions sexuelles dotés d’un personnel de santé spécifique ayant reçu une formation spécialisée représentent un idéal en matière de soins, mais on ne peut s’attendre à les trouver, en tout réalisme, que dans les zones à très forte concentration de population. Ailleurs, il est plus réaliste, vu les coûts, de s’attendre à avoir un personnel formé dans des établissements identifiés comme fournissant des soins aux victimes d’agression sexuelle ou un programme de personnel infirmier examinateur des victimes d’agression sexuelle. Même si les centres d’aide spécialisés constituent le modèle préféré, il faut décider si le personnel sera exclusivement médical, infirmier ou mixte. Bien que les services médico-légaux dirigés par du personnel infirmier offrent souvent un amalgame particulièrement satisfaisant de compétences de haut niveau et de soins axés sur les victimes/survivantes, il n’y a pas de raisons qui s’opposent à ce qu’il en aille autrement dans les services dirigés par des médecins si ceux-ci ont reçu une formation appropriée et si le personnel fournissant les prestations et les administrateurs de l’établissement partagent le même éthos. Dans la pratique, la décision relative aux personnels qui dispensent les soins repose généralement sur des antécédents historiques en matière de prestations de soins, l’importance de la pratique infirmière et l’acceptabilité des personnels infirmiers en tant que témoins experts devant les tribunaux (extrait de Jewkes, R., 2006. “Paper for Policy Guidance: Strengthening the Health Sector Response to Sexual Violence” [« Document d’orientation politique : renforcement de la réponse du secteur de la santé à la violence sexuelle »]).

Exemple : En Afrique du Sud, des recherches approfondies ont été menées par le Medical Research Council pour déterminer comment l’on pourrait, de manière pratique, fournir des services de qualité aux victimes/survivantes d’agression sexuelle sans porter atteinte à la satisfaction de leurs besoins. Voir la présentation Powerpoint [en anglais] décrivant l’emploi qui a été fait des recherches pour l’élaboration et l’application des politiques.