Les universitaires, journalistes et membres de la communauté religieuse peuvent fournir des informations sur les attitudes sociétales en matière de violence domestique et de services aux victimes. Ils peuvent aussi fournir des indications sur la confiance que les femmes accordent à la police et autres représentants de l’État. Ils peuvent parler de l’attitude des femmes vis à vis de la violence et de leur propension à en parler entre elles. Les questions suivantes peuvent être posées à tous ceux qui n’entrent pas dans les catégories des personnels des services juridiques, sociaux ou médicaux, mais qui peuvent donner des informations utiles :
- À votre avis, à quel point le problème de la violence domestique est-il répandu ?
- Quelle est actuellement la réponse de l’État vis à vis des victimes de la violence domestique ? La réponse de la police ? La réponse des tribunaux ?
- Des services sociaux ont-ils été mis à la disposition des victimes de la violence domestique, par exemple foyers d’accueil, permanences téléphoniques, centres de conseils ?
- Des organisations privées ou des groupes politiques sont-ils engagés dans la lutte contre la violence domestique ?
- Quelle est votre opinion sur le niveau de sensibilisation de la population au problème de la violence domestique ?
- Les cas de décès ou de blessures graves sont-ils rapportés dans les médias ? Comment sont-ils traités ? En quels termes les médias parlent-ils le plus souvent des cas d’agression domestique ?
- Les femmes parlent-elles entre elles de la violence domestique ?
- Les femmes parlent-elle de la violence domestique avec leur conseiller religieux ?
- Des pressions sociales ou familiales favorisent-elles la violence ou à s’y opposent-elles ?
- Des pressions sociales ou familiales sont-elles exercées sur la femme pour qu’elle reste avec son agresseur ? Quels sont certains des motifs pouvant persuader la femme de rester avec son agresseur ?
- Quelles sont à votre avis les causes les plus fréquentes de la violence domestique ?