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Le secteur de la santé est un point de départ clé pour les survivantes de la violence

Dernière modification: January 06, 2011

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Les options
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  • La plupart des femmes et des filles victimes de la violence risquent de n’en parler à personne (UNIFEM, 2003a; OMS, 2009). Toutefois, ces victimes et/ou victimes potentielles de la violence feront vraisemblablement appel aux services de santé à un moment ou un autre de leur vie, pour des examens médicaux périodiques, des traitements de santé sexuelle et reproductive, des soins d’urgence, etc. En réalité, les femmes victimes de la violence seront probablement même plus enclines que les non-victimes à solliciter des soins médicaux. (Golding, 1988; Koss, Koss, & Woodruff, 1991; Kimmerling & Calhoun, 1994, cité dans Weaver & Resnick, 2000; Campbell, 2002).

 

  • Les prestataires de services sont de ce fait mieux placés que quiconque pour dépister les victimes de la violence et leur offrir un traitement et des orientations adaptés. Dans les situations où les prestataires de services médicaux ont reçu une formation appropriée et se montrent sensibles et attentifs, la plupart des femmes répondent volontiers aux questions relatives à leurs expériences avec la violence (Battaglia, Finley & Liebschutz, 2003; McAfee, 1995; Littleton, Berenson & Breitkopf, 2007, cité dans Stevens, 2007).

 

  • Les services de santé sexuelle et reproductive peuvent constituer un point de départ particulièrement important pour les victimes de la violence. Le taux des femmes et des filles qui signalent les cas de violence peut être plus élevé parmi les patientes des services de santé sexuelle et reproductive que parmi celles qui en parlent à l’occasion d’enquêtes démographiques (Luciano, 2007), pour diverses raisons.  Toutefois, le point commun de la plupart des services de santé sexuelle et reproductive, notamment les services prénatals, les examens de grossesse, les soins de santé maternelle et infantile, la planification familiale, le traitement des infections sexuellement transmissibles (IST) et du VIH, est que les femmes et les filles qui y ont recours ont eu des rapports sexuels à risque. S’il est vrai que beaucoup de celles-ci ont pu avoir ce type de rapports en connaissance de cause, d’autres y ont été contraintes ou forcées. Les services de santé sexuelle et reproductive sont également mieux placés pour reconnaître les femmes victimes de sévices car ils ont l’habitude de suivre leurs patientes dans le temps.