Certains groupes estiment que les travaux menés auprès des hommes risquent de détourner l’attention des efforts fondamentaux déployés pour autonomiser les femmes, de provoquer une concurrence auprès des sources de fonds (Ruxton, 2004) et peut-être d’affaiblir le programme de revendication des droits des femmes (Esplen, 2006)
Nombre des activistes, chercheurs/chercheuses et membres du personnel des programmes dans ce domaine proviennent d’un environnement féministe ou axé sur les questions féminines et peuvent éprouver des réticences à travailler avec les hommes ou ne pas savoir comment associer cette population à leurs travaux.
Tous les groupes d’hommes se consacrant aux questions de genre n’ont pas l’égalité des sexes et le respect des droits des femmes pour principes fondamentaux ou obligatoires, certains pouvant même être opposés à l’égalité et à la promotion des droits de femmes.
Attitude des hommes soucieux de protéger leurs privilèges et leur pouvoir.
Absence d’espoir de voir les hommes renoncer à la violence et faire preuve d’empathie.
Division entre les hommes et les femmes fondée sur les différences résultant de leur socialisation et des façons de penser et d’éprouver des émotions qui leur ont été inculquées.
Distanciation par rapport au soi émotionnel chez les hommes.
Manque d’espaces propices et d’appuis permettant aux hommes de procéder à un auto-examen introspectif et de prendre plus clairement conscience des problèmes.