Une fois que l’objectif global des recherches a été précisé, l’étape suivante consiste à formuler des questions d’orientation spécifiques, qui aiguilleront les opérations de collecte des données. Les questions de recherche sont des questions directes auxquelles l’étude doit répondre ; de préférence une question par objectif de recherche. Les questions de recherche peuvent englober plusieurs questions portant sur de nombreux sujets différents :
- Recherches visant à déterminer la prévalence et l’ampleur des VEFF
- Recherches sur les normes sociales et/ou de genre ou visant à mieux comprendre les causes des violences
- Recherches visant à déterminer l’efficacité des initiatives de prévention et/ou de réponse pour les programmes de VEFF
Si nécessaire, l’étude peut poser plusieurs questions et sous-questions, mais il est préférable d’être concis et précis. La formulation des questions doit être simple. Elles doivent être directement liées au besoin ou au problème que les activités de recherche, de suivi et/ou d’évaluation cherchent à traiter. Il convient d'impliquer, dans la mesure du possible, l’équipe de mise en œuvre du programme dans l’élaboration de ces questions, afin que les résultats viennent réalimenter directement le programme.
Quel que soit l’objectif de vos recherches, veillez à l’exprimer de façon claire et concise dans la ou les questions de recherche. Quelques exemples de questions :
Recherches visant à déterminer la prévalence et l’ampleur des VEFF
- Quelles sont les formes de VEFF, les causes supposées et les conséquences des violences les plus courantes dans la communauté ciblée ?
Recherches sur les normes sociales et/ou de genre ou visant à mieux comprendre les causes des violences
- Quelles sont les causes des VEFF dans ce contexte ?
- En quoi les normes sociales influencent-elles la prévalence des VEFF dans ce contexte ?
Recherches visant à déterminer l’efficacité des initiatives de prévention et/ou de réponse pour les programmes de VEFF
- Dans quelle mesure le programme a-t-il permis d’améliorer les connaissances, les compétences et les attitudes des parties prenantes dans les zones d’intervention ?
- En quoi le programme a-t-il influencé la prévalence des VEFF (p. ex. violences conjugales, agressions sexuelles non-conjugales, mariage précoce et forcé, etc.) ?
- En quoi le programme a-t-il amélioré le bien-être des survivantes de violences sexistes ?
- Les prestataires de services fournissent-ils des services de qualité aux survivantes de violences sexistes ?