Les femmes et les filles handicapées sont souvent victimes d’une plus grande marginalisation dans leurs expériences de la violence et se heurtent à des obstacles particuliers pour obtenir des services, pour des raisons telles que:
- la dépendance économique et/ou physique vis-à-vis de l’agresseur, qui compromet les efforts pour fuir cete situation (notamment dans le contexte institutionnel);
- la détresse provoquée par des formes de violence particulières infligée aux femmes handicapées (ex. rétention de médicaments, d’appareils orthétiques, et/ou refus de fournir des soins individuels), qui sont moins documentées et ne sont pas nécessairement indiquées dans les définitions juridiques de la violence;
- l’absence totale ou partielle d’accessibilité physique des femmes handicapées aux foyers d’hébergement;
- l’impression des prestataires de services qu’ils ne sont pas en mesure d’offrir des services aux femmes handicapées en raison des ressources ou capacités limitées à leur disposition;
- des conseillers pour les lignes téléphoniques d’urgence ou en hébergement qui ne connaissent pas les questions touchant les personnes handicapées;
- l’absence d’une programmation orientée par des femmes handicapées et mise en oeuvre en consultation avec celles-ci ou interprétation éronnée de leurs besoins de fuir et de surmonter les mauvais traitements qu’elles ont subis;
- des lacunes dans la collaboration entre organisations pour personnes handicapées et prestataires de services de soutien aux survivants de la violence, et présomptions de chaque groupe que les survivants sont pris en charge par l’autre groupe;
- un faible niveau de sensibilité des représentants de l’application des lois et d’autres prestataires de services, qui pourraient ne pas s’informer des violences infligées par les soignants ou ignorer les récits des femmes souffrant d’un handicap de la parole ou de troubles de la communication ou de la coordination motrice (ex. paralysie cérébrale), présumant qu’elles sont en état d’ébriété ou que leurs assertions ne sont pas à prendre au sérieux; et
- des préjugés du personnel judiciaire et des tribunaux, qui pourraient accorder un traitement préférentiel à l’agresseur dans les cas de garde d’enfant en raison de l’incapacité de la victime (CROWD, 2011; Nosek, 2001; Barile, 2002; Myers,1999 comme cité dans Hoog, 2003).
En associant des femmes handicapées et leurs défenseurs à leurs activités, les prestataires des services d’hébergement peuvent contribuer à la réduction des obstacles à l’accès aux services des femmes handicapées et à l’amélioration de leur fourniture. Il est particulièrement important que les femmes handicapées puissent orienter et guider l’élaboration d’actions menées au niveau institutionnel ou à l’échelle du système, pour que leurs expériences particulières et variées soient prises en compte comme il se doit dans les interventions destinées à les soutenir.
Les stratégies d’amélioration des services destinés aux femmes handicapées pourraient consister, entre autres, à:
- fournir une évaluation adéquate des survivants de la violence, en s’intéressant en particulier aux obstacles sociaux et aux attitudes discriminatoires ayant une incidence sur leurs expériences, comme faisant partie intégrante de leurs problèmes liés aux incapacités. Les services devraient être conçus pour être utiles et accessibles aux femmes présentant diverses formes de handicap.
- Élaborer des politiques, des procédureset des budgetsécritsàinclure spécifiquementla question de laprestation de services auxfemmes handicapéesvictimes de violenceconjugale, d'agressionsexuelle ou d'autresformes d'abus.Cesmécanismes assurentfemmes handicapéespeuvent accéder àdes services de qualitéqui sont intégrésdans lesactivités de l'organismeplutôtque de recevoir desservicesad hocqui reposent surla connaissance de laparticulièreprestataire de serviceou la capacitéd'aborder lesintersectionsde la violenceet
handicap.
- Faire en sorte que le personnel reçoive la formation nécessaire pour reconnaître et répondre efficacement aux besoins liés au handicap en question et aux traumatismes physiques et sexuels (comme l’intégration des préoccupations en matière de handicap soulevées par le personnel soignant ou la violence liée à la négligence dans l’évaluation des risques et la planification sécuritaire). Cela passe par la capacité de répondre aux besoins des survivants et de mener des actions de sensibilisation efficaces auprès des femmes handicapées. Il faudra encourager la formation interinstitutions sur les liens entre la parité des sexes, la violence et les personnes handicapées, entre organisations et à l’intérieur des communautés, pour que les prestataires de services aient une bonne connaissance des obstacles particuliers auxquels se heurtent les survivants handicapés et des moyens pour les aider.
- Susciter un intérêt accru pour cette question dans le débat public, qui est tout aussi important pour aider les femmes et les autres personnes à faire connaître leurs expériences de la violence et les ressources communautaires à la disposition de ses victimes. Cela est également essentiel pour aider à réduire en partie la stigmatisation sociale et les résistances psychologiques rencontrées par les femmes.
- Renforcer la centralisation de l’information, qui permet d’éclaircir les liens entre le handicap et les services adaptés aux survivants, et fournir des points de contact précis capables de traiter les deux problèmes. Cette information devrait être accessible par la voie de nombreux espaces publics communautaires (tableaux d’affichage, établissements de santé, services de police, organismes de défense des droits des victimes, etc.) et utiliser la télévision, la radio et autres moyens de communication de masse.
Exemple: Le programme Safer et Stronger (États-Unis)
Le programme Safer et fort utilisé un Audio anonyme Computer-Assisted Self-Interview (A-CASI) de fournir un outil femmes handicapées une méthode adaptée, accessible et anonyme à l'auto-écran d'abus. L'outil vise à sensibiliser les situations de violence, de fournir des stratégies et de l'information sur les ressources communautaires planification sécurité. Il a été mis en place avec 305 femmes qui ont évalué comme «une méthode accessible et sécuritaire pour la divulgation abus» et ont démontré une sensibilisation accrue 3 mois après la réalisation de l'évaluation (Oschwald dans Robinson-Whelen). L'évaluation est auto-formation et offre un choix de l'audio, du texte et des questions de langue des signes américaine, avec l'évaluation sensible aux réponses des participants quant à leurs besoins particuliers. Les clips vidéo de survivants souffrant de divers handicaps sont intégrés dans l'ensemble et fournissent des messages affirmant et des informations sur les signes avant-coureurs et les stratégies de promotion de la sécurité. L'initiative a également augmenté l'accessibilité de l'outil de dépistage grâce à la fourniture de services de garde, de transport et d'assistance personnelle pour les participants, bien que les défis identifiés comprennent le coût de développement d'outils et inaccessiblility aux femmes souffrant de handicaps sensoriels.
Sources: Powers et al. 2009. La violence interpersonnelle et les femmes handicapées: Analyse de la Sécurité promotion de comportements; Powers et al 's 2009b; Oschwald et al, 2009; Robinson-Whelen et al. 2010.
- Établir des cadres accueillants pour les victimes handicapées et éliminer les entraves aux services en offrant:
- un accès physique aux installations (ex. rampes pour fauteuils roulants, portes automatiques, images, braille et autres soutiens) et des modalités qui soient attentives aux besoins des femmes handicapées.
- des dérogations aux directives pour tenir compte des chiens d’assistance, des interprètes et des aides-soignants, ainsi que des services de soins personnels et de soutien à la vie autonome, entre autres.
- une information et des orientations spécialisées, qui consiste à demander aux femmes touchées le type de renseignements qu’elles souhaiteraient obtenir, la configuration et le format dans lesquels ceux-ci devraient être disponibles, et le cadre dans lequel elles aimeraient recevoir les services de soutien (dans la communauté, à leur domicile, dans un contexte institutionnel précis, ou autre).
- un accès 24 heures sur 24 aux transports, aux interprètes, et à une aide pour la communication (ex. appareils auditifs, sous-titrage en temps réel, et lecteurs).
- une formation au personnel qui travaille dans les services pour personnes handicapées lui permettant de comprendre les questions relatives à la violence sexiste, de surveiller les risques et répondre aux besoins des victimes. Au-delà d’une prise générale de conscience de la question, cela devrait permettre au personnel soignant de développer des compétences particulières, comme la détection des signes de traumatismes ou des réactions aux traumatismes (qui pourraient autrement être liés à l’agression).
- Faciliter l’accès à une protection juridique spéciale contre la violence, par exemple dans les cas de dépendance envers des prestataires ou des établissements de soins à domicile. Il conviendrait également d’envisager des interventions économiques et financières visant à renforcer l’indépendance et l’autoefficacité des femmes, qui pourraient comprendre des programmes de crédit, une formation en compétences entrepreneuriales et des services de conseil permettant aux femmes de développer des créneaux spécialisés, là où c’est possible.
Exemple: Le Programme de sensibilisation à la sécurité pour les femmes handicapées (ASAP pour les femmes) aux États-Unis vise à aider à prévenir la violence sexuelle et domestique à l'égard des personnes handicapées par la sensibilisation des femmes avec divers types de handicaps, qui peuvent ou peuvent ne pas avoir subi de la violence, et éduquer et de former les prestataires de services aux personnes handicapées, le personnel de la violence domestique et sexuelle et le personnel de la justice pénale des présentations sur mesure et des ateliers. L'intervention fournit également des conseils d'organisation à renforcer l'accessibilité des personnes handicapées et d'aider à réduire les risques d'abus.
Mis en œuvre avec 213 femmes de dix centres pour en vivre de façon autonome (CIL) dans huit États, le programme comprend huit, deux et un demi-séances interactives d'une heure livrés pendant huit semaines, couvrant sensibilisation à la sécurité, l'auto-défense, la nature et la dynamique des relations interpersonnelles la violence, la sécurité promouvoir des comportements, des stratégies de planification de la sécurité et des relations saines. Le programme est basé sur le Stop the Violence, Briser le Silence, un guide de formation élaboré par safeplace. Il promeut l'accessibilité physique et littérale en concevant des matériaux universellement accessibles - en utilisant des formats d'impression alternatives (par exemple en gros caractères, braille, et les versions électroniques), et l'organisation de services d'interprétation en langue des signes visant à accroître les facteurs de protection. L'initiative vise à améliorer l'auto-efficacité des femmes en ce qui concerne leur sécurité et leur prise de décision dans le cadre de leur donner les moyens et de réduire leur vulnérabilité à la violence.
Une évaluation du projet pilote de l'initiative ont trouvé accessible, pertinent et faisable pour les femmes atteintes de handicaps divers, ayant des effets positifs notables sur la confiance des femmes afin de promouvoir leur propre sécurité et de réduire l'isolement social des participants en favorisant des relations saines, les réseaux expansion de la non-violence les relations et renforcer la communication efficace.
Sources: Hughes et al, 2010; A safeplace services aux personnes handicapées, les pouvoirs, et. al. 2009.
- Établir des liens entre organismes pour personnes handicapées et organismes d’aide aux survivants et s’investir dans une collaboration pluri-institutionnelle pour assurer un soutien global et adapté aux femmes victimes de la violence. Cette collaboration pourrait bénéficier de l’utilisation d’un facilitateur externe et devrait aspirer à l’établissement d’un partenariat à long terme qui serait maintenu durablement par les institutions (McClain, 2011; Powers, et al., 2009; Thomas: 6; Domestic Violence Resource Centre Victoria, 2008; Focht-New, 2004; Hague, et al., 2003; Nosek,1998 comme cité dans Hightower & Smith, 2002; Hoog, 2004; Safety First Initiative - Strategic Plan, 2008, Kansas).
Exemple: les normes d'accessibilité physique pour les refuges pour femmes
Les stratégies et les lignes directrices suivantes des États-Unis peuvent être utilisés pour guider la planification et la conception des abris avec une meilleure accessibilité physique. Lorsque cela est possible, les refuges doivent:
Être mis en place dans les zones qui sont accessbile par les transports publics (par exemple, il ya un arrêt de bus près de l'abri et des autobus accessibles en fauteuil roulant), ainsi que avoir une voie sûre de l'arrêt de bus à l'abri.
S'assurer qu'il ya stationnement et parkings avec des espaces d'invalidité désignés qui sont: marqué par des signes clairs; d'une taille suffisante (96 "de large avec un 60" allée), construit sur un terrain plat et ouvert, et relié à la voie accessible plus rapidement possible à l' bâtiment.
Créer des passerelles ou des trottoirs à l'abri qui sont pavées, au moins 44 pouces de large et libre à partir de: obstacles tels que des bouches d'incendie ou d'arbres, qui peuvent rétrécir la largeur;
bords abrupts ou des ruptures de surface qui créent plus de ½ pouce différence de hauteur;
objets en surplomb (ex branches ou des signes arbres, inférieure à 79 pouces), et
grilles de-chaussée avec ouvertures sur ½ pouce de large.
Fournir des entrées du bâtiment et la porte d'entrée, qui ont: des panneaux indiquant l'entrée accessible à la construction, si elle est différente de l'entrée principale, une entrée rampe à l'abri, et les trottoirs bien éclairés qui sont conservés claire des risques (par exemple la glace , neige, feuilles, déchets ou autres débris).
S'assurer que toutes les portes de l'abri: avoir une ouverture d'au moins 32 pouces de dégagement;
avoir un seuil (sur le sol) de moins de ½ pouce de hauteur, sont faciles à ouvrir (pas trop lourde); peut être ouvert sans tourner la poignée de porte (c'est à dire avoir des poignées à levier, pousser plaques, ou d'ouverture automatique), et où portes automatiques sont utilisés, ils restent ouverts pendant au moins 3 secondes, et au moins 60 pouces de l'espace au niveau de chaque côté de la porte.
Conception couloirs de logement qui sont: au moins 44 pouces de large; libre de tout obstacle ou de saillies (c. extincteurs, fontaines) qui s'étendent de plus de 4 pouces du mur ou qui ne peuvent être détectées avec une canne; couverts avec un éclairage suffisant et en toute sécurité tapis ou des nattes fixée et marquée par des signes de noter les itinéraires de rechange de toutes les commodités s'il ya un obstacle dans le couloir.
Assurez-vous qu'il existe un moyen pour une personne en fauteuil roulant de se déplacer dans les escaliers à tous les agréments, sans assistance (par exemple, rampes, télésiège, ou itinéraire alternatif).
Fournir des rampes qui ont une pente douce, dont au moins un trottoir 2 pouces pour empêcher un fauteuil roulant de glisser là où il ya une descente à n'importe quel moment de la rampe, et au moins 5 pieds par 5 l'espace de pied où un fauteuil roulant peut reposer s'il existe une porte dans la partie supérieure de la rampe.
ascenseurs de la conception à une cabine d'au moins 54 pouces de profondeur par 68 pouces de large, avec des portes donnant au moins un grand dégagement de 32 pouces, les contrôles d'ascenseurs qui sont marqués avec lettres en relief, braile et / ou des signaux sonores pour les femmes ayant une déficience visuelle et moins de 54 cm de haut pour qu'une personne en fauteuil roulant d'eux fonctionne.
Créer salons et les chambres qui ont suffisamment d'espace pour les personnes en fauteuil roulant pour parcourir la salle de réunion, et sont bien éclairés.
Fournir un accès téléphonique aux résidents dans une zone dégagée avec dégagement d'au moins 30 pouces par 48 pouces à l'avant de celui-ci; ne sont pas plus de 48 centimètres au-dessus du sol, et équipé avec des boutons-poussoirs pour la numérotation.
Assurez salles de bains sont assez grandes pour un fauteuil roulant pour tourner dans (au moins 51 pouces); ont poignées de maintien dans les cabines de toilette; inclure les puits qui sont au moins 30 pouces de haut et avoir un espace libre en dessous pour une personne en fauteuil roulant pour obtenir leur jambe sous l'évier et atteindre les poignées, et de garder des distributeurs de savon, serviettes et autres objets pas plus de 48 centimètres du sol.
Mettre en place des fonctions de sécurité: inclure des systèmes d'alarme sonores équipés de feux clignotants; afficher le plan d'évacuation d'urgence dans une zone accessible, et envisager un éventail de handicaps (par exemple cognitif, sensoriel, visuel, auditif et imparments de mobilité) dans les plans d'évacuation d'urgence.
S'assurer que l'information importante, tels que les droits et les responsabilités résidents, des procédures de traitement des plaintes, etc sont disponibles sous forme écrite, audio et étaient formats salabarde possibles.
Source: adapté de «Accessibilité: Rampes, Salle de bain ADA et un ensemble beaucoup plus!". Washington Coalition nationale contre la violence domestique, 2009; Smith & Harrell S., 2011 et Hoog 2004
Outils:
Model Protocol: Screening Practices for Domestic Violence Victims with Disabilities (Hoog for the Washington State Coalition Against Domestic Violence, 2010). Cet outil fournit des directives sur l’évaluation, la révision et l’expansion des processus de détection et d’admission pour y inclure des questions relatives à la satisfaction des besoins des femmes handicapées. Disponible en anglais.
Forced Marriage and Learning Disabilities: Multi-Agency Practice Guidelines (R. Clawson, P. Vallance, en collaboration avec la Forced Marriage Unit, 2010). Ces directives pratiques s’adressent aux spécialistes et aux bénévoles des organismes qui travaillent avec des enfants et des adultes qui ont des problèmes d’apprentissage. Reposant sur le contexte britannique, elles donnent un aperçu du mariage forcé chez les personnes handicapées et offrent des indications liées au consentement et aux autres pratiques encourageantes pour aider les survivants de mariage forcé. Disponible en anglais.
Source: International Online Resource Centre on Disability and Inclusion (Handicap International). Ce site web est une ressource centralisée destinée aux spécialistes, aux universitaires et aux activistes dand les contextes du développement et de l’humanitaire. Il comprend des ressources d’introduction, des statistiques recueillies au niveau régional, et des sections de recherche consacrées aux questions transversales (sexospécificité, violence), à la santé et à la réadaptation fonctionnelle, à l’éducation, aux moyens de subsistance, à l’insertion sociale, aux situations de crise humanitaire. Disponible en anglais.
Getting Safe Against the Odds (Domestic Violence Resource Centre, Victoria). Ce guide s’adresse aux prestataires de service en matière de violence familiale et de personnes handicapées. Il s’inspire des expériences de victimes handicapées et offre des conseils pratiques aux travailleurs et aux organismes pour personnes handicapées en vue d’améliorer la sécurité de leurs clients. S’appuyant sur les leçons apprises du Violence Against Women with Disability Project, le guide offre des renseignements permettant aux organismes pour personnes handicapées de prévoir des interventions, de sélectionner et de réaliser des évaluations des risques et une planification de la sécurité, et fournit des indications destinées à soutenir des mesures de protection comme les ordonnances de protection et les interventions concertées. Disponible en anglais.
Guidelines for Creating Barrier-Free Emergency Shelters (Handicap International, 2009). Cet outil fournit des directives pour la conception de centres d’hébergement accessibles à tous les membres de la communauté. S’appuyant sur le contexte népalais et axées sur les situations d’urgence, les directives peuvent s’adapter selon les besoins à d’autres contextes d’hébergement. Disponible en anglais.
Getting Free from Abuse: A Guide for Women with Disabilities (Domestic Violence Resource Centre, Victoria, 2008). Ce guide en ligne est destiné aux femmes handicapées. Il fournit une information et des outils pour la détection de signes précurseurs de violence commise par un partenaire, un parent, des soignants ou autres personnes, donne un aperçu général de la maltraitance et de la violence familiale, de leur effet et des modalités d’obtenir de l’aide. Le guide comporte des récits et des réflexions de victimes handicapées qui s’accompagne d’un guide pour prestataires de services. Cet guide est disponible en anglais, arabe, grec, mandarin et vietnamien.
Increasing Agency Accessibility for People with Disabilities: Domestic Violence Agency Self-Assessment Guide (Hoog for the Washington Coalition Against Domestic Violence, 2004). Cette ressource fournit des directives pour la réalisation d’une auto-évaluation de programme et un plan d’améliorations de l’accès et des services pour femmes handicapées. La manuel comprend des instruments d’enquête pour l’auto-évaluation. Disponible en anglais.
Braille Brochure on Family Protection Law in Jordan, for Women with Visual Impairments. La brochure donne un aperçu des dispositions de la loi sur la protection de la famille en braille. Le document a été rédigé par plusieurs experts juridiques et présenté dans le cadre d’un atelier pour personnes malvoyantes. Pour plus d’information, veuillez contacter Karama.
Open Minds Open Doors Manual (National Coalition Against Domestic Violence, 1996). Ce manuel fournit des directives précises pour l’élaboration d’un programme de lutte contre la violence à l’égard des femmes handicapées (ex.mise en oeuvre des modifications en matière d’accessibilité selon les dispositions prévues dans la loi Americans with Disabilities Act, et actions de sensibilisation et de réactivité accrues auprès du personnel de programme envers les besoins des survivantes). Disponible en anglais.
The Accessibility Responsiveness Review Tool (UMKC Institute for Human Development, Rose Brooks Center, and Metropolitan Organization to Counter Sexual Assault, 2006). Cet outil fournit un cadre de lutte contre la violence familiale et la violence sexuelle, et un cadre d’évaluation par des organismes pour personnes handicapées de l’ouverture, de l’accessibilité et de la réactivité de leurs services destinés aux femmes handicapées. Élaboré par des spécialistes s’inspirant du contexte américain, l’outil fournit une information générale sur les liens entre politiques et services, l’impact de la culture du lieu de travail, et l’utilité des partenariats collaboratifs. Le guide présente des questions directrices, des suggestions et des idées pratiques permettant à ces organismes d’évaluer la qualité de leurs services dans cinq domaines principaux: practiques inclusives, communication, environnement, accessibilité aux politiques et renforcement des capacités organisationnelles. Disponible en anglais.
More Than Just A Ramp - A Guide for Women’s Refuges to Develop Disability Discrimination Action Plans (Women with Disabilities Australia, 2007). Ce manuel, qui fait partie du Resource Manual onViolence Against Women With Disabilities, est un guide par étape destiné aux centres d’hébergement pour femmes (et autres services semblables) pour élaborer des plans d’action pour l’adoption de législations contre la discrimination des personnes handicapées. Un plan d’action indique les obstacles susceptibles de contribuer à la discrimination à l’égard des femmes handicapées qui doivent utiliser un service. Le plan d’action propose des stratégies d’élimination de ces obstacles et des moyens pour suivre et évaluer sa mise en oeuvre. Le manuel fournit une information détaillée sur la réorientation des services pour mieux répondre aux besoins des femmes handicapées qui subissent ou risquent de subir la violence. Le manuel propose des études de cas provenant d’Australie qui mettent en lumière les formes de discrimination rencontrées par les femmes handicapées en quête d’un abri. Disponible à l’achat en anglais.
The Survivor’s Handbook (Jackie Barron for Women’s Aid, 2009). Ce manuel offre un soutien et une information pratiques aux femmes victimes de la violence familiale, avec des conseils de base pour tous les aspects de la recherche d’une aide. Le manuel comprend une section spéciale sur les personnes handicapées et fournit des liens pour la recherche d’une aide adaptée aux femmes ayant des troubles de communication divers. Le guide est complété par des messages vidéo d'information. Disponible en anglais, entre autres langues, et en version audio.