Considérations générales
La sécurité et les besoins des enfants constituent une préoccupation majeure pour les femmes qui fuyent les situations de violence, qui influence souvent leurs décisions en matière de recherche d’aide et de services connexes. Les foyers d’hébergement qui ne sont pas accessibles aux enfants posent problème aux femmes pour obtenir un soutien et bénéficier des services disponibles.
Les enfants des femmes qui fuyent les situations de violence et se réfugient dans les abris sont vulnérables à bien des égards et confrontés à de nombreuses difficultés, en particulier le risque de revictimisation et les effets des traumatismes, qui peuvent tous avoir des conséquences à long terme. Soulignant l’importance d’offrir aux enfants la possibilité de tirer profit du temps passé dans l’abri, les faits révèlent que:
- les enfants qui ont été témoins de violence domestique risquent de connaître le même sort que ceux qui ont subi une violence physique, en corrélation avec leur âge et développement.
- les nourrissons et les enfants très jeunes (de la naissance à cinq ans) risquent d’être particulièrement vulnérables et sensibles au fait de vivre dans un foyer violent.
- les enfants de deux à cinq ans, qui ne sont pas capables ou n’ont pas la possibilité d’exprimer leur expérience, sont particulièrement susceptibles de montrer un comportement agressif.
- les enfants d’âge préscolaire sont plus susceptibles de se sentir responsables de la violence entre parents.
- les enfants d’âge scolaire (six à 12 ans) risquent de se préoccuper de la vulnérabilité de leurs mères, frères et soeurs et de connaître des problèmes d’anxiété et de comportement. Ils risquent également de s’isoler eux-mêmes de leurs pairs et d’autres soutiens pour essayer de dissimuler les actes de violence.
- Les adolescents ont tendance à avoir moins peur et à se montrer moins inquiets, et à se sentir moins responsables de la violence parentale, même s’il leur arrive de prendre en charge des frères ou soeurs plus jeunes. Les adolescents risquent également de subir les effets d’une exposition prolongée à long à la violence familiale, qui peut conduire à un risque accru de comportement délinquant et violent.
- Dans un nombre important de cas de violence familiale, les enfants sont également des victimes directes de violences (physiques, sexuelles et affectives).
- Les enfants subissent souvent un grand nombre d’effets néfastes de la violence, notamment des problèmes physiques, affectifs, d’apprentissage, de comportement, sociaux et de développement, et leurs résultats et succès scolaires risquent également d’en pâtir.
- Les enfants risquent de subir des effets accumulés dans les cas où il existe des problèmes coocurrents comme la toxicomanie, l’alcolisme ou des troubles mentaux des parents.
- Les enfants dont les parents se séparent en raison de la violence familiale risquent aussi d’être confrontés à des perturbations dans leurs vies et habitudes, notamment l’itinérance passagère, la perte d’amis, d’animaux domestiques et d’affaires personnelles.
- La violence familiale peut nuire à la relation entre mères et enfants.
- La nature des relations parentales dans des situations de violence familiale peut créer la confusion dans l’esprit des enfants liée à la signification de notions comme l’amour et l’intimité.
- Le stress provoqué par le fait d’être témoins de la violence en famille peut perturber les mécanismes normaux d’adaptation et les sytèmes de soutien des enfants. À cela se conjuguent les adaptations indispensables à la prise de résidence dans un foyer d’accueil, et le fait de passer peut-être moins de temps avec leur mère en raison de la propre adaptation de celle-ci à ces changements.
- Les garçons qui sont exposés à la violence familiale risquent deux ou trois fois plus de devenir eux-mêmes des auteurs de violence à l’avenir.
(Davis et Carlson, 1987; Dodge et al., 1990; Fantuzzo et al., 1997; Graham-Bermann, 1996; Jaffe et al., 1990; Kitzmann et al., 2003; Maclean, 2004; Mullender, 2000; Mullender et al., 2002; Statham, 2004; et Wolak et Finkelhor, 1998 - tous cités dans Byrne-MacNamee, 2009; Bott, Morrison et Ellsberg, 2005; Johnson, Holly, N.Ollus et S.Nevala, 2008).
Dans ces conditions, les foyers d’hébergement peuvent fournir de précieux services aux enfants, susceptibles d’atténuer les effets à long terme de la violence et de renforcer les facteurs de protection qui empêchent la perpétuation de la violence intergénérationnelle. La plupart des services ont été élaborés dans le contexte des cas de violence familiale et, avec des éléments de preuve plus vastes, ont reposé essentiellement sur le contexte américain.
Les méthodes de promotion des services d’hébergement destinés aux femmes avec enfants comprennent:
- l’élaboration de politiques d’hébergement qui empêchent l’exclusion et favorisent l’intégration des enfants et des jeunes dans la prestation des services.
- la promotion des méthodes qui renforcent et encouragent le rôle parental des femmes.
- la planification et l’aménagement d’espaces et de services adaptés aux enfants dans la structure d’hébergement.
- l’utilisation d’outils et de méthodes d’évaluation adaptés à l’âge pour comprendre l’incidence de la violence sur les enfants et leurs besoins correspondants.
- la fourniture de services à l’enfance visant à atténuer les effets de la violence et à améliorer leur sécurité.
- l’intégration des enfants et de leurs contributions dans les processus d’évaluation et de planification des cas, en documentant les objectifs et résultats individuels pour chaque enfant et sa famille (voir l’exemple d’outils de planification des cas).
- l’amélioration des connaissances et compétences du personnel dans leur réponse aux effets communs de la violence sur les enfants afin de leur fournir des services adaptés, pour que leurs besoins soient intégrés dans les programmes et leur participation assurée dans le processus de prestation de services. Cela implique des activités de formation et de perfectionnement pour appuyer l’intégration des services à l’enfance au sein du foyer d’accueil (y compris dans le processus d’évaluation).
Par exemple, voir un webinaire sur le soutien parental dans Shelter (Washington Coalition nationale contre la violence domestique, 2011)
Évaluer l’incidence des expériences des enfants avec la violence
Les besoins des enfants devraient faire l’objet d’une évaluation conduite séparément et en partenariat avec leur mère. La présence, la contribution et les points de vue des mères sont considérés comme un élément seulement du processus d’évaluation, dans la mesure où l’incidence de l’exposition des enfants à la violence est le mieux mesurée par des entretiens indépendants.
Le cadre d’évaluation utilisé devrait:
- aider le personnel à prendre en compte les différentes dimensions de la vie de chaque enfant (maison, école, amis, activités, relations familiales).
- reposer sur des protocoles de dépistage adaptés au stade de développement de l’enfant, encourager un engagement positif auprès des enfants, et pourrait faciliter leurs contributions sous des formes créatrices d’expression non-verbale. Cela peut comprendre une représentation symbolique, un dessin, l’utilistion de l’imagination et du jeu de rôle pour symboliser des personnes et des événements, la définition des émotions avec des illustrations, des mots inventés pour représenter des personnes et des objets, et un jeu symbolique pour faire passer un objet pour un autre.
- observer les enfants (en particulier ceux d’âge préscolaire et plus jeunes), seuls et dans le cadre familial (Jaffe et al.,1990; Welsh Women’s Aid, 2008, 1998; Wolak & Finkelhor, 1998, tous cités dans Byrne-MacNamee, 2009).
Outils d’évaluation:
Ages and Stages Questionnaire - 3e édition (Bricker, Squires et Twombly, 2009). Cet outil est conçu pour le dépistage du développement et socio-émotionnel des enfants d’un mois à cinq ans et demi. Cet outil s’est avéré être fiable et valable. Le questionnaire peut être utilisé pour explorer les forces et les points sensibles des enfants, instruire les parents sur les étapes de développement, et intégrer les connaissances approfondies des parents au sujet de leurs enfants dans le processus d’évaluation. Disponible en anglais.
The Brief Infant-Toddler Social and Emotional Assessment: Screening for Social-Emotional Problems and Delays in Competence (BITSEA) (Briggs-Gowan et Carter). Cet outil sert pour évaluer les retards socio-émotionnels et de développement des compétences chez les enfants âgés de 12 à 35 mois. L’outil utilise un formulaire parental de 42 points qui peuvent être complétés dans le foyer d’accueil. Un formulaire pour prestataires de services de garde d’enfants peut être utilisé pour étudier le comportement de l’enfant dans toutes les situations. Cet outil est particulièrement adapté aux contextes où le temps, les ressources et/ou la formation technique sont limités. Disponible en anglais.
Pre-School Child Behaviour Checklist (CBCL 1 1/2 - 5) Nelson Education, 2000). Utilisé avec des enfants d’un an et demi à cinq ans, cet outil sert à évaluer des problèmes intériorisés et extériorisés. Il couvre les notations attribuées par des parents à 99 problèmes, des descriptions de problèmes et de handicaps, et une information sur les préoccupations parentales concernant leur enfant, et les meilleures choses à leur propos. Cet outil d’évaluation est conçu pour montrer des indicateurs signalant si la combinaison vocabulaire-travail d’un enfant est en retard par rapport aux normes établies pour des enfants de18 à 35 mois. Les rapports des parents sont utilisés pour évaluer la capacité d’expression verbale et les combinaisons de mots des enfants. Disponible en anglais.
Répondre aux besoins des enfants pour réduire l’incidence de la violence
- Les foyers d’accueil devraient fournir des services qui encouragent la réalisation des principales capacités de développement de la petite enfance et réduisent l’incidence des facteurs de stress subie par les enfants exposés à la violence, ce qui peut contribuer à accélérer leur développement. Les services qui tombent dans ces catégories incluent:
- des actions visant à réduire ou prévenir le risque et son incidence (par ex. stratégies juridiques comme les ordonnances de protection ou l’intégration des besoins des enfants dans les processus d’évaluation des risques).
- des services axés sur la protection, en y ajoutant des ressources pour neutraliser les risques (par ex. l’intégration des besoins des enfants dans les plans de sécurité élaborés avec leurs mères).
- des processus de perfectionnement des compétences, comme les relations parent-enfant et les aptitudes sociales. Bien que la plupart des méthodes de travail avec les enfants visant à réduire les effets de la violence soient conçues pour une utilisation dans la durée, souvent d’au moins plusieurs mois, cela pourrait ne pas s’avérer pratique dans de nombreuses situations d’hébergement. Le personnel des foyers d’accueil d’urgence et à court terme peut en utiliser des éléments pour soutenir les améliorations de l’interaction parent-enfant et apporter une contribution positive aux capacités sociales/affectives des enfants. Les éléments communs des interventions apprennent aux mères:
- de mieux saisir l’incidence de l’exposition à la violence familiale sur le système nerveux et le développement des enfants;
- de mieux comprendre comment les besoins de leurs enfants s’expriment à travers leur comportement;
- de comprendre exactement les motivations de l’enfant en clarifiant les idées reçues des mères sur ces motivations; et
- de répondre aux enfants avec compassion et sensibilité. Tout doit être mis en oeuvre pour aider les mères à encourager leurs enfants à parler de leur expérience, de leurs sentiments et des pensées que ceux-ci leur inspirent (Cairns, 2010; Masten & Coatsworth, 1998 comme cités dans Gerwitz et Edleson, 2007).
- renforcer les relations entre l’enfant et le parent non-violent car des relations parent-enfant de qualité peuvent atténuer les effets négatifs de la violence familiale sur les enfants.
- soutenir les capacités de résilience des enfants devant l’adversité, comme:
- une bonne éducation de la part des parents
- des ressources intellectuelles
- des aptitudes sociales
- un tempérament facile
- renforcer le sentiment de sécurité des enfants, car les enfants qui sont moins conscients de la violence ont de bonnes stratégies d’adaptation et les systèmes de soutien donnent de meilleurs résultats, et ils peuvent se remettre plus rapidement de la violence s’ils se sentent en sécurité.
- soutenir les capacités de résilience comme un processus de développement ou de progression au cours duquel de nouveaux points forts et de nouvelles vulnérabilités se révèlent dans le temps et circonstances évolutives.
- minimiser le nombre de facteurs de risque auxquels s’exposent les enfants et faciliter les processus de protection. Cela peut réduire les répercussions négatives et aboutir à des liens d’attachement plus solides.
(Diener, Nievar et Wright, 2003; Luthar, Cicchetti & Becker, 2000 et Egeland et al., 1993, Werner & Smith, 1992; Garmezy & Masten, 1994, tous comme cités dans Gewirtz & Edleson, 2007; Wolfe et al., 1986; Mullender et al., 2002 et Holt et al., 2008, comme cités dans Byrne-MacNamee, 2009 et Holden et al.,1998).
Exemple: Safe from the Start (Australie) était un projet de recherche-action initiée par l'Armée du Salut, avec l'appui du Bureau du Commonwealth pour la femme (FaHCSIA), en partenariat avec deux universités et les refuges pour femmes, face à l'impact des enfants de 0-5 ans ans qui avaient été témoins de violence familiale. S'appuyant sur des recherches sur les besoins spécifiques des enfants qui ont été témoins de violence familiale, l'initiative visait à identifier des lignes directrices sur les meilleures pratiques pour les fournisseurs de servce de violence conjugale qui travaillent avec les enfants touchés par la violence familiale. Grâce à la recherche et à la programmation pilote pour les enfants, impliquant thérapie par le jeu, entre autres interventions, l'initiative a développé la formation des prestataires de services dans la mise en œuvre et l'évaluation efficace des programmes pour enfants. Une trousse de ressources a été développé grâce à l'initiative, avec des livres, des matériaux audio-visuels, des marionnettes et des cartes d'activités provenant de l'Australie, Canada, Royaume-Uni et aux États-Unis, qui ont été utilisés dans un train le programme d'entraînement tout au long de l'Australie.
Voir l'évaluation (Safe depuis le début: l'éducation et la thérapie pour aider les enfants de 0-5 ans qui ont été témoins de violence domestique:. Rapport de recherche final, Angela Spinney 2008 Blackburn, VIC: Armée du Salut, Australie Territoire du Sud) et mettre à jour sur l'initiative.
Outils:
Refuge for Babies in Crisis (The Royal Children’s Hospital Integrated Mental Health Program, Victoria, 2012): Comment les services de logement en temps de crise peuvent aider les nourrissons et leurs mères touchées par la violence familiale. Disponible en anglais.
Honoring Children, Mending the Circle: Cultural Adaptation of Trauma-Focused Cognitive-Behavioral Therapy for American Indian and Alaskan Native Children (BigFoot et Schmidt, 2010). Cette ressource fournit des indications sur la manière d’allier enseignements traditionnels des Amérindiens et des habitants autochtones de l’Alaska et méthodes de comportement cognitif. Disponible en anglais.
Safe from the Start (Armée du Salut, Australie). Les trousses de ressources Safe from the Start ont été réalisées par une intervention auprès des foyers d’accueil qui examinent l’effet du fait d’être témoins de la violence familiale chez les enfants de 0 à cinq ans. La trousse de ressources comprend des manuels, des DVD, des CD, des marionnettes et des fiches d’activités provenant du Royaume-Uni, des États-Unis, du Canada et de l’Australie, qui contiennent des matériels utilisés en Australie, en Nouvelle-Zélande, au Canada, à Singapour et aux Maldives. Un programme Train the Trainer est également disponible. Disponible en anglais. Voir aussi un rapport sur le projet.
Guiding Principles Safe Heavens: Supervised Visitation and Safe Exchange Grant Program (Office on Violence Against Women, US Department of Justice, 2007). Cette ressource s’adresse aux professionnels qui travaillent avec des pères abusifs dans le cadre de programmes de visites supervisées et d’hébergement en lieu sûr. Le guide présente six principes pour les programmes de visite qui s’adressent aux pères abusifs et une partie descriptive, des normes et des pratiques pour chaque section. Disponible en anglais.
Talking to My Mum: Developing Communication between Mothers and Children in the Aftermath of Domestic Violence (Humphreys, Thiara, Skamballis et Mullender, 2006). Cette ressource propose aux spécialistes de l’hébergement un manuel à utiliser auprès des enfants, pour les encourager à évoquer avec leurs mères l’expérience qu’ils ont vécue dans le foyer d’accueil et celle en matière de violence familiale. Disponible en anglais.
Living Alongside a Child’s Recovery: Therapeutic parenting with Traumatized Children (Pughe et Philpot, 2006). Cette ressource s’inspire des enseignements tirés du développement de l’enfant, de la théorie de l’attachement et de la compréhension du traumatisme de l’enfant et de ses incidences pour donner des orientations aux parents sur l’aménagement d’un milieu thérapeutique physique, l’importance d’une routine et de la sécurité pour les enfants et le traitement des questions liées à l’hygiène et à l’organisation des heures de repas. Cette ressource pourrait être utilisée en complément des méthodes de travail individuel et en groupe. Disponible à l’achat en anglais.
Violence against Children: Has it Happened to You? (Raising Voices, 2006). Ce manuel est destiné aux acteurs qui travaillent avec des enfants et adolescents. Il fournit des exemples de différentes expériences avec la violence que des enfants et adolescents pourraient avoir vécue en Ouganda. Le matériel peut servir pour faciliter les discussions de groupe et planifier des activités visant à s’attaquer à la violence à l’égard des enfants et peut s’adapter à différentes situations. Disponible en anglais.
The Kids Club Intervention Prrogram (Graham-Bermann). Ce programme d’intervention vise à créer des conditions propices permettant aux enfants âgés de six à 13 ans de partager leurs expériences, d’apprendre qu’ils ne sont pas seuls à confronter la violence, et d’identifier des sources d’inquiétude et de préoccupation. Une formation d’apprentissage de la mise en oeuvre du programme est proposée aux professionnels. Un programme Kids Club est également disponible pour des enfants en âge préscolaire auprès de Sandra Graham-Bermann. Disponible en anglais.
Youth relationship manual: A Group Approach with Adolescents for the Prevention of Woman Abuse and the Promotion of Healthy Relationships. (Sage Publications préparé par Wolfe, D.A., Wekerle, C., Gough, R. et al.). Ce manuel permet d’améliorer les connaissances et de renforcer les compétences dans l’action sociale pour mettre fin à la violence en 18 séances. Le manuel est en anglais et peut être consulté sur Google books ou acheté en ligne auprès de tous les détaillants de livres.
Fourth F Curricula (MInistry of Education Ontario, Canada). Le Fourth R consiste en un programme global destiné aux écoles qui vise à inclure des étudiants, des enseignants, des parents et des membres de la communauté dans la lutte pour la réduction de la violence et des comportements à risque. Le programme affirme que les connaissances et les compétences en matière de relations pourraient et devraient être enseignées de la même façon que la lecture, la rédaction et l’arithmétique, ce pourquoi il est appelé programme de base Fourth R (pour relations). Ce programme scolaire se compose de leçons qui correspondent aux niveaux d’enseignement du ministère de l’Éducation de l’Ontario de cours de santé dispensés aux élèves de huitième et neuvième, et d’anglais (dispensés aux élèves de 9e à 12e), et aux résultats obtenus dans d’autres disciplines dispensées dans d’autres provinces. Le programme est enseigné en classe, en utilisant une approche thématique pour réduire les comportements à risque, comme, par exemple, la violence/l’intimidation, le comportement sexuel à risque, et la toxicomanie. Tous ces programmes scolaires sont disponibles à l’achat en anglais.
Working with Young Children and Their Families: Recommendations for Domestic Violence Agencies and Batterer Intervention Programs (Abigail Gewirtz et Resma Menakem, 2004). Ce protocole s’adresse aux professionnels qui travaillent avec des auteurs de violence. Le rapport s’inscrit dans une série de textes sur la mobilisation communautaire et les ressources programmatiques pour fournir une assistance adaptée aux enfants et familles touchées par la violence familiale et la pauvreté. Le document en question étudie les moyens de garantir le soutien et la sécurité des enfants, tout en assurant la sécurité, l’autonomie et le choix pour les femmes battues. Disponible en anglais.
Model Protocol on Working with Battered Women and their Teenage Boys in Shelter (Washington State Coalition against Domestic Violence, 2003). Cet outil fournit un modèle de guide aux organisations qui apportent un soutien aux survivantes de la violence avec des garçons adolescents, fondé sur dans le contexte américain. Disponible en anglais.