Sinopsis

Dernière modification: December 30, 2011

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  • La création d’institutions de sécurité représentatives de la population qu’elles sont appelées à desservir, femmes et hommes, population rurale et urbaine, groupes d’horizons socioéconomique divers et d’identités diverses, est un facteur important de renforcement de la crédibilité et de la légitimité du secteur aux yeux du public et de la confiance que celui-ci place en lui.
  • L’accroissement de la proportion de femmes dans la police et les forces armées pour assurer la présence dans le secteur d’un nombre suffisant de femmes est particulièrement important pour s’assurer la confiance des survivantes; cela peut renforcer l’efficacité opérationnelle des institutions de sécurité et élargir la gamme des compétences du personnel en uniforme en matière de prévention de la violence et de réponse à la violence.

Pourcentage de femmes dans les forces de police de divers pays 2002-2010

Pays

Année

% de femmes

Afrique du Sud

2006

29 %

Nicaragua

2007

26 %

Canada

2006

18 %

Kosovo

2007

18 %

Libéria

2010

17 %

Chypre

2006

16 %

Sierra Leone

2010

16 %

Ghana

2010

15 %

Guinée-Bissau

2010

14,4 %

États-Unis d’Amérique

2006

12-14 %

Nigéria

2010

12,4 %

Mali

2010

11,5 %

Côte d’Ivoire

2010

11,4 %

Finlande

2004

10 %

Guatemala

2003

10 %

Belize

2003

9 %

Roumanie

2005

8 %

Panama

2003

8 %

Costa Rica

2002

8 %

République dominicaine

2003

7,5 %

El Salvador

2003

7 %

Togo

2010

6,6 %

Burkina Faso

2010

6 %

Cap-Vert

2010

6 %

Honduras

2005

6 %

Sénégal

2010

5 %

Inde

2006

2 %

Sources : Denham (2008) Police Reform and Gender; DCAF, 2010. Security for All: West Africa’s Good Practices in Gender and the Security Sector; GTZ. 2005. Gender and Citizen Security Regional Training Manual.

  • Malgré de larges variations d’un pays à l’autre, les femmes sont sous-représentées dans les services de police par rapport aux hommes.
  • Il est avéré que l’augmentation de la représentation des femmes au sein des services de police et des forces armées améliore les relations communautaires, encourage les femmes et les filles à signaler les violations et renforce la volonté des institutions de sécurité de faire face au problème. Toutefois, la seule présence de personnel féminin ne se traduit pas ipso facto par des améliorations des attitudes et des appuis fournis aux survivantes (Denham, 2008; National Center for Women and Policing, 2001).
  • La transformation des institutions de sécurité pour les rendre plus sensibles aux droits et aux besoins des femmes et des filles exige l’application de mesures spécifiques de recrutement, de rétention et d’avancement qui augmentent la représentation des femmes dans ces institutions. Ces mesures doivent s’inscrire dans le cadre d’efforts généraux de prise en compte des sexospécificités, comportant entre autres mesures institutionelles une formation institutionnalisée promouvant une politique de tolérance zéro de la violence et encourageant des modifications des images et attitudes liées à la masculinité par rapport à la violence à l’égard des femmes, ainsi que la mise en place de mécanismes de responsabilisation du personnel (National Center for Women and Policing, 2001; Bastick and de Torres, 2010; European Union Police Mission, 2010).