Le respect et la protection des droits des femmes et des filles devraient occuper une place centrale dans tous les efforts relatifs à la sécurité. Dans le cadre d’une approche axée sur les survivantes, le personnel de sécurité doit respecter la confidentialité et les décisions des femmes concernant l’incident. Celles-ci doivent rester libres de ne pas porter plainte contre l’auteur des violences ou de ne pas participer aux poursuites judiciaires engagées par les autorités en vertu des lois en vigueur. L’adoption d’une approche axée sur les survivantes exige également au niveau du personnel et des politiques une conscience des menaces immédiates et constantes auxquelles sont exposées les femmes et les filles qui ont subi des violences. Dans les cas de violence domestique, par exemple, où les survivantes habitent généralement avec l’auteur des violences, il y a lieu de songer dans l’organisation des interventions à leur trouver un lieu sûr où elle se sent hors de danger pour procéder avec elles à l’établissement d’un plan de sécurité. Dans les cas d’exploitation sexuelle, les femmes et des filles victimes des trafiquants peuvent se trouver en danger de mort si elles dénoncent les agissements de ceux-ci aux autorités. Elles peuvent aussi être déplacées à tout moment par les trafiquants et doivent donc bénéficier de mesures de protection supplémentaires. Les victimes d’autres formes de violence doivent de même être protégées de diverses manières, par exemple, pour les femmes qui risquent d’être victimes de crimes commis au nom de l’honneur, en facilitant leur accès à des refuges ou à des foyers d’hébergement.
Les efforts relatifs à la sécurité doivent être focalisés sur l’adoption d’une approche axée sur les survivantes
Dernière modification: December 29, 2011