Faciliter le transfert de connaissances

Dernière modification: December 21, 2011

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Les praticiens informels risquent d’être souvent isolés ou n’ont que peu d’occasions pour interagir avec des praticiens d’autres communautés ou systèmes. Les programmes de réforme judiciaire peuvent renforcer les capacités et faciliter l’interaction parmi les praticiens informels en:

  •   Organisant les transports et en facilitant les voyages liés aux transferts de connaissances. Au Cambodge, le Centre d’éducation juridique (Community Legal Education Centre) facilite les voyages    de groupe qui permettent aux praticiens qui participent aux projets communautaires de règlement des affaires (Community Case Resolution Projects) de se rendre visite dans leurs communautés               respectives pour partager leurs expériences et trouver ensemble des solutions à leurs problèmes.
  • Réunissant régulièrement des chefs dans un endroit centralement situé pour entendre des praticiens examiner des problèmes communs et des cas difficiles. Au Sud Soudan, les réunions                     annuelles de chefs ont été citées par de nombreux participants à l’étude réalisée par le United States Institute of Peace comme un important forum interethnique pour le partage de connaissances.
  • Offrant des formations qui rassemblent des praticiens informels originaires de différentes régions et travaillant sur différents systèmes pour partager des stratégies. Il convient toutefois de              noter que cet exercice comporte des risques graves, dans la mesure où les praticiens se montrent souvent réticents à collaborer, et que, sans une préparation et l’aide d’un animateur expert, les réunions de groupe risquent de consolider l’application de normes nuisibles.

             

 

Liberia: Conseil national des responsables traditionnels

Le Centre Carter travaille au Liberia avec le Conseil national des responsables traditionnels (National Council of Traditional Leaders). Ce groupe rassemble des responsables des communautés de tout le pays pour examiner les questions relatives à l’état de droit et autres questions. Le Conseil est également doté d’un groupe de travail de femmes. Des consultations qui réunissent des responsables traditionnels et des représentants du Centre Carter d’autres groupes ont permis au Conseil de publier des déclarations émanant du groupe de travail de femmes et du Conseil dans son ensemble qui soutiennent les nouvelles lois concernant le viol et la succession au Liberia.

Source: Entrevue téléphonique, Tom Crick, Centre Carter, décembre 2010.