Les mécanismes de justice informelle, qu’ils soient cautionnés ou financés ou pas par les pouvoirs publics, peuvent inciter l’État à abdiquer leur responsabilité fondamentale d’assurer l’accès à la justice des femmes et des filles ayant subi des violences. La programmation dans le secteur judiciaire informel ne doit pas encourager les gouvernements à renoncer à leur responsabilité de rendre justice aux victimes de la violence.
Tous les mécanismes de justice, formels ou informels, exigent des formations continues et des espaces d’expression pour les décideurs, une contribution des femmes des communautés, un investissement de ressources dans la formation et la sensibilisation communautaires, et une allocation de ressources pour le suivi et le soutien à l’infrastructure.