Les données relatives au système judiciaire informel sont particulièrement importantes étant donné les risques identifiés que ce système présente pour la sécurité des victimes et la responsabilisation des agresseurs. Les mécanismes de justice informelle pourraient ne pas conserver les dossiers des affaires, des parties, des décisions, des recours, des mesures d’application, etc. Ce manque de données peut rendre difficile toute évaluation précise de l’ampleur des violations des droits de l’homme, ou de savoir si ce problème existe véritablement. Le plus souvent on ne dispose que de peu de données sur la manière dont le système fonctionnait dans le passé, sa manière de fonctionner à présent, et sa manière de s’appliquer au système formel. Ce manque d’information complique la formation des bailleurs de fonds et des partenaires aux problèmes du système informel et rend plus difficile l’évaluation de la progression des programmes. Ce manque de données souligne la nécessité pour les défenseurs des droits des femmes de créer dès le départ leurs propres systèmes de suivi et d’évaluation afin d’établir une base factuelle pour leurs programmes.
Manque de données
Dernière modification: December 20, 2011