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L’acceptation de la subordination des femmes, qui est souvent codifiée et institutionnalisée dans le secteur formel, contribue à l’application de lois inégalitaires et de pratiques inéquitables qui portent atteinte aux droits fondamentaux des femmes.
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La subordination des femmes peut être exacerbée par d’autres préjugés, comme les préjugés à l’encontre de la race, de la préférence sexuelle et des femmes handicapées.
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Les femmes peuvent craindre d’être discréditées par le système judiciaire et leur communauté si elles rapportent des cas de violence. De nombreuses personnes, dont des juges et autres acteurs du secteur judiciaire formel, cautionnent l’idée ou pensent à tort que les femmes provoquent la violence par leurs actions - disputes avec le conjoint, tenues vestimentaires provocantes pour sortir ou promenades solitaires la nuit. Les femmes sont souvent tenues responsables de la violence dont elles sont les victimes.
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Les coutumes ou traditions peuvent empêcher les femmes de s’adresser à la justice. Dans certains pays, les femmes n’ont pas le droit de voyager seules, de conduire un véhicule ou de passer la nuit hors de chez elles.
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Les règles de preuve peuvent défavoriser les femmes. Par exemple, dans certains pays, le témoignage d’une femme est jugé moins fiable que celui d’un d’un homme, et la charge de la preuve incombe à la victime plutôt qu’au ministère public, en particulier dans les affaires de viol.
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Le changement de ces mentalités traditionnelles qui risque d’être difficile à réaliser, constitue néanmoins la condition indispensable à l’application de toutes les autres réformes judiciaires.
Le secteur formel reflète des préjugés sociétaux plus répandus
Dernière modification: December 20, 2011