Les survivants expriment le plus de satisfaction avec des systèmes qui reflètent leur contribution et la participation

Dernière modification: December 20, 2011

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L’évaluation des initiatives de réforme de la justice doit porter essentiellement sur la question de savoir si la sécurité des femmes et des filles est mieux assurée et si les auteurs de violence sont tenus responsables de leurs actes. Une importante mesure du succès de ces initiatives est de savoir si elles garantissent ou pas les droits fondamentaux des femmes, en vertu des accords internationaux comme la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes (CEDAW) (ONU-Femmes, 2011). (Le cadre international de traités et de normes de protection des droits des femmes se trouve sur le site Web d’ONU-Femmes). 

Les appréciations portées par les victimes de la violence sur ces facteurs représentent la partie la plus importante de l’évaluation. Les succès obtenus dans ce domaine pourraient se mesurer par l’imposition de peines plus sévères pour les actes de violence, la diminution du nombre des rapports faisant état de violences, une meilleure cohérence procédurale, une collaboration plus étroite entre différentes instances, l’augmentation du nombre d’affaires traitées par la justice formelle et la diminution du nombre d’affaires traitées par la justice informelle. Étant donné les nombreuses façons de mesurer le succès, les résultats obtenus dans différentes régions et sur différentes questions sont difficiles à comparer et à juger de manière définitive. De surcroît, les évaluations indiquent souvent que les programmes n’ont pas été exécutés comme prévu, ce qui rend impossible de savoir si l’intervention envisagée aurait eu un quelconque impact (voir Cashmore et Trimboli, 2005; McGrew et Doung, 2010).

Malgré ces difficultés, les études publiées reflètent un accord général sur un nombre de principes en matière de réforme du secteur judiciaire et certains points de convergence sur des modèles précis d’administration de la justice. Ainsi, il est acquis que les victimes de la violence qui sont accompagnées au tribunal par des défenseurs compétents ou des avocats ont une meilleure expérience de la justice.