La participation d’une multitude de partenaires de la société civile et des gouvernements au renforcement de la sécurité des femmes conduit les divers acteurs à s’intéresser aux différents aspects du problème en fonction de leurs compétences et intérêts particuliers. Par exemple, la police s’intéressera principalement aux mesures de prévention de la criminalité, alors qu’une organisation locale de femmes fera porter ses efforts sur la sensibilisation. Certes, des actions dans tous ces domaines sont indispensables au succès des programmes d’aménagement urbain sécuritaire pour les femmes, mais si elles ne sont pas reliées, leur impact sur les villes et les communautés risque d’être problématique. La constitution de partenariats entre les différents acteurs participant à ces programmes permet d’établir des liens et de les renforcer au fil du temps. Les partenariats se bâtissent lorsque différents acteurs (les médias et les services municipaux d’aménagement urbain, par exemple) joignent leurs efforts en vue de la réalisation d’un objectif commun. La formation de partenariats est essentielle pour coordonner les points de vue, les ressources et les appuis accordés à la cause. La constitution de partenariats est la première étape du processus d’aménagement urbain sécuritaire pour les femmes car toutes les mesures subséquentes sont subordonnées à la contribution de chaque participant. Ce sont les premiers partenaires qui définissent le problème, le type de données d’analyse à collecter, les ressources à réuni, les besoins à satisfaire et l’évaluation du succès obtenu (Whitzman, 2008b, 147).
Généralités
Dernière modification: October 30, 2010