On constate aujourd'hui encore un décalage entre les résultats des recherches sur les VEFF dans les situations de conflit et d’après-conflit et les actions menées. Les recherches menées ne sont souvent disponibles que dans les revues académiques à comité de lecture. Même lorsque les travailleur-euses humanitaires et les décisionnaires y ont accès, ils et elles ignorent souvent comment interpréter les résultats et quelles mesures prendre sur la base des informations observées. L’assimilation des résultats de recherche se heurte notamment au manque de familiarité avec les données, et à l’incapacité des parties prenantes non-académiques à comprendre et interpréter les données, notamment les statistiques. Consultez la boîte à outils « De la recherche à l’action » du GWI pour comprendre comment interpréter des données sur les VEFF et comment les incorporer dans l’élaboration de programmes concrets et de politiques.
Il est primordial que les recherches et les conclusions soient validées localement, car les chercheur-euses ont une responsabilité éthique : veiller à ce que les recherches présentées au monde reflètent le contexte réel sur place. En plus de participer à la validité des recherches, les activités participatives de diffusion contribuent au sentiment d’appropriation et à l’adoption des recherches, notamment au niveau local. Diverses méthodes vont dans ce sens :
- Groupes de discussion avec les parties prenantes et les bénéficiaires
- Événements communautaires lors desquels les résultats sont présentés et expliqués
- Séances de passage en revue avec les membres locaux
- Événements politiques locaux ou nationaux soulignant les efforts déployés par les acteurs et les organisations locaux