La loi devrait inclure des mesures facilitant l’autonomisation économique des femmes victimes de violences. Ces mesures peuvent prendre la forme d’un réexamen de la législation du travail pour veiller à ce que les femmes confrontées à la violence ne soient pas aussi victimes de discriminations et à ce qu’elles soient traitées avec une attention particulière, suivant les circonstances. [link to employer and union section above] Elles peuvent aussi inclure le financement de programmes dédiés, publics ou privés (ONG), destinés à accroître l’indépendance économique des femmes victimes de violences.
ÉTUDE DE CAS – Bulgarie
En Bulgarie, l’Association Animus (en anglais) met en œuvre plusieurs programmes destinés à faciliter la réinsertion économique et l’emploi des victimes de la traite des personnes et de celles qui en courent le risque. Tout d’abord, l’association travaille avec d’autres ONG et d’autres États à créer des réseaux d’orientation permettant aux victimes et aux femmes à risque de trouver les services appropriés. Elle administre également un Centre de réhabilitation pour femmes, adolescents et enfants survivants de la violence, qui leur fournit des services et favoriser leur autonomisation économique et leur retour à l’emploi. Outre ces services d’autonomisation économique, l’organisation travaille sur un modèle intégré et fournit une assistance juridique et des services de conseils.