Nombre de plates-formes sociales sur l’internet, de programmes de courriel à base Web et de sites Web de campagnes offrent des fonctions de tchat pour les utilisateurs inscrits. Un tel cyberdialogue peut forger entre les utilisateurs un sentiment de communauté.
Étude de cas : Cyber Dialogues par Gender Links
Pour faire œuvre de sensibilisation et promouvoir les changements de comportement en Afrique du Sud dans le cadre des 16 journées de mobilisation contre la violence sexiste (25 novembre– 10 décembre), Gender Links a lancé le projet Cyber Dialogues en 2004.
Le projet visait à :
- Habiliter le public, et tout particulièrement les femmes, à se servir des technologies nouvelles
- Encourager les gens à donner leur avis et à s’exprimer contre la violence et les abus
- Mettre « l’e-gouvernance » au service de la justice pour les femmes
- Rassembler les gens au-delà des frontières provinciales et nationales en faveur d’une cause commune.
Les cyber dialogues alliaient des dialogues facilités interactifs sur le terrain et une liaison vers un point central au niveau national où des experts et des décisionnaires étaient disponibles chaque jour à une heure donnée pour répondre aux questions créant ainsi une tchat room réelle. Le processus interactif comportait un bulletin d’affichage où les gens pouvaient afficher des messages et un échange quotidien d’information entre les pays d’Afrique australe, ainsi qu’une liaison vidéo entre tou(te)s les participant(e)s le dernier jour de la campagne. En outre, Gender Links a produit un bulletin spécial de son Gender and Media (GEM) Opinion and Commentary Service [Service d’opinion et de commentaire sur le genre et les médias] contenant des histoires vécues narrées par des survivantes de la violence sexiste et par des agresseurs s’étant réformés.
Ce projet a été réalisé selon un processus de partenariat à large base. Le contenu, la facilitation et les arrangements pour chaque jour étaient déterminés par un consortium d’organisations non gouvernementales (ONG) comprenant : Gender Links, the Gender Advocacy Programme, ADAPT, NISAA Institute for Women’s Development, Tshwaranang, the Inter-Faith Committee, Centre for the Study of Violence and Reconciliation, Network on Violence Against Women, Amnesty International, Youth Development Network, Men’s Movement of South Africa, et Sexual Harassment Project. Plusieurs ONG, les Centres polyvalents du GCIS et des conseillers ont modéré les débats et les apports au niveau communautaire. Les liaisons régionales ont été assurées par le réseau Gender and Media Southern Africa (GEMSA).
Pour plus d’information, visiter le site Web. de Gender Links.